Vendredi 13 : superstitions et immobilier — Mythe ou réalité ?
Le vendredi 13, c’est la journée idéale pour parler de ces petites croyances qui, mine de rien, influencent parfois le marché immobilier. Et non, ce ne sont pas que des légendes urbaines. Certaines superstitions bien ancrées ont un vrai impact sur les décisions d’achat, les évaluations et même la revente.
Voici quelques faits connus et observables sur le terrain :
1. Le fameux chiffre 13… évité par les immeubles
Dans plusieurs villes nord-américaines (y compris Montréal), de nombreux immeubles sautent volontairement le 13e étage dans leur numérotation. On passe du 12 au 14. Pourquoi ? Parce qu’une partie des acheteurs, encore aujourd’hui, refuse d’habiter à un étage associé à la malchance.
🧠 Selon une étude de Otis Elevators, environ 85 % des immeubles de plus de 12 étages évitent le chiffre 13 dans leur plan.
2. Les adresses "13" sont plus difficiles à vendre
Il existe des données montrant que les maisons avec l'adresse n°13 peuvent prendre plus de temps à vendre ou se transiger à un prix légèrement inférieur, dans certains marchés où les superstitions sont culturellement fortes (ex. : USA, Royaume-Uni).
🧠 Une étude de Trulia (portail immobilier) aux États-Unis a révélé que les maisons portant le numéro 13 étaient vendues en moyenne 3 % moins cher que leurs voisines.
3. Certaines transactions sont évitées un vendredi 13
Sans être une règle formelle, certains notaires, acheteurs ou vendeurs préfèrent éviter de conclure la vente d’une propriété un vendredi 13. Par superstition ou simple inconfort. Cela peut même entraîner des reports de signature.
🧠 Observé sur le terrain : des professionnels de l’immobilier (notaires et courtiers) confirment que des clients demandent expressément d’éviter cette date pour signer l’acte de vente.
🎯 En conclusion
Même à une époque dominée par les taux hypothécaires et les calculs de rentabilité, les croyances ont encore leur mot à dire dans l’immobilier.
Le vendredi 13 nous rappelle que vendre ou acheter une propriété, ce n’est jamais qu’une affaire de chiffres. C’est aussi émotionnel, humain… et parfois un peu irrationnel.
